Le mémorial
Mémorial de la Résistance de Saint-Etienne-de-Puycorbier (Dordogne)
Les combats
Le 27 juillet 1944, Forêt de la Double : 29 maquisards et 4 civils tombent dans un guet-apens !
« Partis au petit matin pour porter secours au maquis voisin (le groupe Paul Henri), 29 hommes du camp de Virolle seront massacrés en début d’après-midi par l’occupant nazi suite à une dénonciation. Dans un premier temps, leurs corps seront enterrés à Saint-Etienne-de- Puycorbier dans leur camp d’origine par leurs camarades maquisards, enveloppés dans un linceul fait de toile de parachute, accompagnés d’une bouteille contenant leur nom et prénom. Plus tard leurs dépouilles seront restituées à leur famille. »
Cet épisode dramatique de l’histoire de ce maquis fut l’un des événements fondateurs à l’origine de la volonté de transmettre la mémoire de la Résistance dans la Forêt Double. En effet, ce territoire a abrité de nombreux camps de maquisards entre 1943 et 1944, dont celui de Virolle comportant jusqu’à 600 hommes. Lieux de combats, de massacres et de victoire, un monument sera érigé après-guerre à Virolle en mémoire des victimes de la journée du 27 juillet 1944.
Saint Etienne de Puycorbier et le camp de Virolle ont été aussi le
théâtre du combat victorieux du 6 août 1944 lorsque l’armée allemande a essayé une journée entière de détruire le maquis cantonné à Virolle sans succès.
La création du mémorial
Le mémorial a été inauguré à l’occasion de la Journée Nationale de la Résistance le dimanche 27 mai 2018.
Aujourd’hui, le Mémorial de Saint-Etienne-de-Puycorbier s’adresse à la raison et au cœur. Il propose un foisonnement de renseignements et de témoignages qui constituent un complément indispensable à l’information éclairée de nos contemporains. Il se veut pédagogique notamment pour les plus jeunes. En outre, sa conception architecturale engendre pour chaque visiteur une expérience émotionnelle incomparable lui permettant « d’approcher » symboliquement ce que fut la vie d’un résistant en Périgord.
« Plus qu’un devoir, se souvenir est une nécessité. »
Ce mémorial nous rappelle les douloureux mais glorieux souvenirs que la commune conserve de cette période ; elle peut-être fière d’avoir su montrer à l’occupant que ses habitants préféraient la mort à la trahison. Plus qu’un devoir se souvenir est une nécessité.
Circuit vélo « Sur la trace des Résistants »
Le mémorial se trouve sur le circuit vélo « Sur la trace des résistants ».
Le mémorial est géré par la communauté de communes Isle et Crempse en Périgord.